mardi 30 novembre 2010

Cordoba

Tucuman

La Quebrada de Cafayate



Degustation de vin a Cafayate

Je suis allee chercher Pat a l'aeroport de Salta et le lendemain on est parti pour Cafayate. On a visite les bodegas et deguste le delicieux vin blanc Torrontes et le Malbec. A la Bodega Nanni, nous avons donne du chocolat suisse a la jeune fille qui nous a guide dans la cave et elle etait tellement contente qu'elle nous a offert une bouteille de Torrontes !

jeudi 25 novembre 2010

Passage de la frontiere Bolivie - Argentine

Nous avons laisse Eveline a Uyuni pour qu'elle prenne son bus pour le Chili. Jacqueline, Joel et moi sommes partis a 4h du matin pour 9h de bus de Tupiza a Salta, en passant pas la douane Villazon - La Quiaca. Il y a eu deux controles douaniers ou ils ont fouille tout le monde, sauf les Europeens ! Nous sommes donc bien arrives dans la jolie ville de Salta, au nord de l'Argentine.






mercredi 24 novembre 2010

El Salar de Uyuni

Eveline, un couple d'amis Suisses, Jacqueline et Joel, rencontres au Perou et moi, sommes partis en jeep avec chauffeur et cuisiniere pour 5 jours au sud de la Bolivie, tout pres du Chili. Malgre le froid des nuits (pas de chauffage dans les refuges et jusqu'a -15 degres dehors), les paysages etaient extraordinaires et tout s'est presque bien passe...A peine partis, le chauffeur n'a pas freine assez vite et on a tue un mouton, qu'il a du paye 50 bolivianos a la bergere... et le dernier soir, on a dormi dans un hotel de sel avec les autres touristes et les chauffeurs et cuisinieres ont reussi a se saouler toute la nuit a tel point qu'ils titubaient le matin ! Pas etonnant, on devait partir a 5h et ils ont arrete de boire vers 3h30 ! On est alle voir et la cuisine etait remplie de cadavres de bouteillles !! Puis quand on a vu le chauffeur lancer l'immense bonbonne de gaz sur le toit car il n'arrivait pas a la monter et qu'apres il etait pendu aux bagages sur le toit car ses pieds n'arrivaient plus a trouver un endroit ou se poser, Joel a decide de prendre le volant a sa place !! Le chauffeur a a peine proteste et puis est alle docilement s'asseoir sur le siege passager avec la cuisiniere sur ses genoux ! On a donc roule comme ca un bon moment sur le salar (le plus grand desert de sel du monde) et quelques heures plus tard, le chauffeur a repris ses esprits (et de la coca!!) et a reussi a conduire. En plus, ce jour-la on avait plus de 6h de route pour rentrer a Tupiza. Ah oui, on a aussi croise 3 Nissan sans plaque et on nous a explique que ces voitures (environ 40´000$ neuves) etaient volees au Chili et revendues en Bolivie pour 8000 $, les voleurs corrompent les douaniers avec environ 500 $ et passent tranquillement la douane.



Les 2 cuisinieres


La laguna verde (c'est l'arsenic qui lui donne sa jolie couleur !)

La laguna colorada (par les larves que mangent les flamants)


El Salar





 

Tupiza

Apres 8h de bus de nuit sur des pistes non goudronnees, nous sommes arrivees a Tupiza, un endroit digne des Westerns et ou Butch Cassidy et le Kid ont finalement ete captures et tues. On a fait une ballade a cheval et c'etait absolument genial !! "Super chala", comme ils disent ici ! Le guide nous a laisse galoper a notre guise aussi vite et aussi longtemps qu'on voulait... alors avec nos chapeaux de cow-boys, ces paysages de Far West, traversant les rivieres et galopant a toute allure les cheveux au vent, on a un sentiment de liberte extraordinaire !




L' enfer des mines cooperatives du Cerro Rico de Potosi

Et le lendemain, ce qu'on a vu n'etait guere plus rejouissant. Nous avons "visite" les mines d'etain de Potosi et rencontre les mineurs qui parlent volontiers de leur metier... et la encore, ont a ete choquees, horrifiees et revoltees de ne rien pouvoir changer a ces conditions de travail inhumaines. Elles n'ont d'ailleurs pas changer depuis l'exploitation miniere avant l'arrivee des conquistadors. Les mines sont dangereuses et il faut souvent ramper ou marcher baisse car les tunnels creuses ne font souvent pas la taille d'un homme. Mais quand les Espagnols sont arrives, ils ont contraint les Incas a travailler jusqu'a des periodes de 6 mois sans sortir des mines !! Ils avaient des reserves d'eau, de nourriture et de coca pour cette periode. Et ils les effrayaient en disant que le diable allait les punir s'ils ne travaillaient pas. Petit a petit, les Incas ont change ce diable en protecteur des mines qui s'appelle "El Tío", l'oncle, car ils se sont dit que s'ils lui faisaient des offrandes, ils n'auraient plus a le craindre. Et les mineurs d'aujourd'hui implorent encore sa protection tous les vendredi apres le travail en lui offrant de la coca, des cigarillos et de l'alcool. Puis le week-end, ils vont vendre leur production de la semaine.
Pendant leur travail de 8 a 12h (sans voir la lumiere du jour ou respirer de l'air pur), ils ne dinent pas, mais machent de la coca (qui ameliore l'oxygenation des poumons et la tolerance au travail et qui est legerement euphorisante) pendant 1h pour se preparer au dur labeur qui les attend. La temperature dans les mines varie de 0 a 45 degres, l'air y est vraiment irrespirable a cause de l'altitude (4200m) et des poussieres de silice qui finissent par tuer les mineurs apres 10-15 ans de travail.
Je me suis vraiment dit que si l'Enfer existe, alors on lui a rendu une courte visite.
Il y a enormement de mines en Bolivie, d'etain, d'argent, de plomb, de zinc, etc, mais malheureusement, ils n'en tirent pas de gros benefices car ils vendent ces matieres premieres brutes et elle reste quand même un des pays les plus pauvres d'Amerique latine.

Jeunes de 14-15 ans
Un miraculé de 70 ans, toujours vivant après 27 ans de travail dans les mines
El Tío
On rampe dans les tunnels...

Tarabuco

Nous sommes allees voir le marche de Tarabuco (65 % d'indigenes), pres de Sucre, et la pauvrete m'a vraiment choquee. On etait en train de manger quand un petit grand-papa est venu me demander s'il pouvait prendre mon os de poulet !! Il est parti le ronger dans un coin et la je me suis mise a pleurer sans pouvoir m'arreter pendant un bon moment. Des mendiants, j'en avais deja vus et de la misere aussi, mais c'est la premiere fois que je rencontre quelqu'un qui a faim au point de finir les restes des touristes ! Je suis allee lui donner un peu d'argent pour qu'il s'achete un repas decent et je me suis dit que nous avions vraiment de la chance d'etre nes sous une bonne etoile. Certes on pait beaucoup de taxes en Suisse, mais au moins nos grands-parents ne sont pas reduits a ronger des os comme des chiens ! Ici en Bolivie, il n'y a pas d'aide sociale aux personnes agees, ni aux chomeurs, ni aux handicappes, alors ils sont obliges de mendier.

dimanche 14 novembre 2010

Une tisserande dans le village de Maragua

Sucre

C'est a la Casa de la Libertad que fut signee la declaration d'independance le 6 aout 1825.

Casa de la Libertad

Une nuit bien mouvementee...

Nous avons pris un bus de nuit de la Paz pour nous rendre a Sucre et le voyage aurait du durer 14h, mais nous avons ete bloques de 2h du matin a 6h dans un de ces fameux "bloqueos" (barrage routier cause par une manifestation), au milieu de nulle part. Du coup, on a pas beaucoup dormi car on a beaucoup surveille ce qui se passait. Bon, on a pas trop stresse car les Boliviens du bus ronflaient sans s'inquieter, mais il y avait une telle activite dehors avec des gens qui marchaient et qui sortaient des bus, puis qui faisaient des feux pour se rechauffer... Et des que le jour s'est leve, l'immense file creee par le bloqueo a enfin pu repartir. Quand on est arrive a l'endroit du barrage, on a vu toutes les pierres sur le cote de la route qui avaient servi a la fermer et les indigènes du village qui manifestaient et qui voulaient juste nous empecher de traverser leur village la nuit. On a jamais su ce qu'ils reclammaient, mais dans un pays avec tant de pauvrete et tant de differences de classes sociales, cela n'a rien de surprenant et ca arrive apparemment souvent. Puis on a encore creve un pneu juste avant d'arriver dans la jolie ville de Sucre, capitale constitutionnelle, classee au patrimoine de l'Unesco.

La Paz

Nous voila dans la tentaculaire capitale administrative de la Paz, a 3660m d'altitude... on remarque vite que l'on se trouve dans l'un des pays les plus pauvres d'Amerique latine (salaire moyen annuel : 900 $).





mardi 9 novembre 2010

dimanche 7 novembre 2010

Copacabana (en Bolivie!)

La cathedrale
Choix de langues au bancomat !!



Passage de la frontiere Perou- Bolivie...

Apres 8h de bus (au lieu de 6) d'Arequipa a Puno, ou on a bien cru qu'on arriverait jamais car on a tout eu dans ce voyage : retard de 2h, control de nos papiers par la police, le plein qui aurait du etre fait avant et qui a dure au moins 20 min, les gens qui hurlaient contre le chauffeur "Vamos !! " et qui tapaient de rage contre les vitres pour le faire avancer, un long arret pour aider un autre bus en panne et l'odeur bien particuliere de la dame assise a cote de moi (et la fenetre qui etait evidemment coincee)... Bon finalement on est arrive a Puno et c'etait la fete du village.


Puis ce matin, on est parti pour la Bolivie, via Yunguyo, ou on a longe la rive sud du lac Titicaca (altitude : 3820m/ longueur : 230 km/ largeur : 97km, c'est la 2e plus vaste etendue d'eau douce d'Amerique du Sud), avant d'arriver a la frontiere bolivienne.
Le Perou etait vraiment un pays culturellement tres riche et tout comme en Equateur, les gens etaient aussi tres tres gentils.


El Cañon del Colca

Le deuxieme plus profond au monde et bien plus profond que le Grand Cañon.



Un condor  (mega-zoomé !) :0)